À la recherche de vecteur de croissances, les entreprises des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont réduit la ville en une structure multidimensionnelle d’infrastructures au sein desquelles circulent des flux. C’est la voirie avec son flux de voitures et de piétons à réguler. C’est le réseau électrique avec des puissances électriques à équilibrer. Ce sont des moyens de secours à dispatcher … Or en tant qu’industries des TIC, elles pouvaient revendiquer une expertise en architecture d’infrastructures et en gestion de flux. Elles ont donc tout naturellement proposé d’optimiser les villes dans leurs fonctionnements. C’est ainsi qu’est née la Smart City 1.0 à la fin des années 1990.
CISCO et Echelon ont énormément œuvré pour la Smart City 1.0. Toutefois, c’est IBM qui a imposé le terme « smart » grâce à un effort marketing mondial. Façonnée par les industriels des TIC, la Smart City 1.0 représente l’ére technologique de la Smart City. En anglais c’est la technology driven ou tech company driven smart city.
L’optimisation des infrastructures de la ville et la gestion des flux est un besoin réel de toute ville moderne. Aujourd’hui, le plus visible pour les habitants d’une ville est sans nul doute celui de la voirie et de la mobilité. Mais ce n’est pas le seul. Certains autres sont déjà adressés. C’est le cas de tout ce qui est télécommunication : VoIP et gestion des forces d’intervention … D’autres besoins sont en cours de résolution. C’est le cas du monde de la distribution électrique : Smart Grid. D’autres enfin sont reportés à un proche avenir. C’est le cas par exemple de tout ce qui est Smart Mobility avec des voitures autonomes et des Taxis-Robots (–)
La Smart City 1.0 en manque d’humanité
L’enseignement de la Smart City 1.0 est que la technologie peut être très efficace lorsqu’elle est utilisée à propos. Toutefois la Smart City 1.0 manque d’humanité. Au mieux l’être humain est un élément neutre. Mais en général, il est considéré comme un élément perturbateur.
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